Non, vraiment … (1ère partie)
« Nous ne cesseront jamais notre exploration, et à la fin de toute notre exploration nous arriverons là où nous avons commencé et nous connaîtrons l’endroit comme à la première fois »
– T.S. Elliot
Ces derniers mois, j’ai eu une série de prises de conscience sur la nature de l’Esprit, la Conscience, et la Pensée qui m’ont tellement bouleversé que je me disais qu’il serait peut-être le temps d’écrire la suite à The Inside-Out Revolution. Le problème c’est que quand je les regarde de plus près, je me rends compte que ce sont des prises de conscience que j’ai déjà eu et que j’ai déjà partagé. Ce qui est différent maintenant, c’est que je les vois plus clairement et plus profondément. Alors, si j’écrivais la suite maintenant, le seul titre qui me semblerait approprié serait, « Non, Vraiment … »
Cette semaine et la semaine prochaine, j’aimerais partager quelques-unes de ces prises de conscience et d’histoires dans l’espoir que cela pourrait catalyser des réflexions et des prises de conscience similaires pour vous …
1. En faire toute une montagne
Quand ma femme a lu The Inside-Out Revolution pour la première fois, elle m’a dit que ça lui avait énormément plus mais que cela lui semblait être une idée remarquablement simple. Quand je lui ai demandé quelle était cette idée, elle m’a répondu, « N’en fais pas toute une montagne. »
Malgré que je pensais avoir très bien compris cette notion moi-même, (après tout, c’est moi qui a écrit le livre), en octobre dernier je me suis trouvé en train d’écrouler sous une montagne de travail et j’étais à la fois malade physiquement et épuisé mentalement. Je savais que je n’étais pas en était pour « escalader la montagne », alors je me suis résigné à faire le minimum nécessaire afin de continuer à faire avancer le Schmilblick en attendant que mon état d’esprit et de corps retourne à leur état naturel de santé et d’équilibre. Physiquement je me suis remis après quelques semaine, mais je sentais encore que je n’étais pas encore prêt à affronter la montagne, alors je l’ai laissé tranquille et ai continué avec ma stratège de « faire le minimum » pendant encore une semaine.
Puis quelque chose d’intéressant s’est passé. Le jeudi de cette semaine-là, mon humeur a changé, mon énergie et joie de vivre sont retournées, et j’étais à nouveau prêt à affronter le monde, en commençant par cette montagne de travail que j’avais laissé de côté pendant plus de trois semaines. Mais il y a eu un problème inattendu avec ce plan: quand j’ai regardé ma vie à partir de cette place tranquille et saine en moi, je ne trouvais plus la montagne.
Il y avait certainement des choses à faire – quelques appels à retourner et quelques emails auxquels répondre – mais tout le retard était rattrapé en un week-end et c’est comme si je n’étais jamais parti.
Ce qui restait, était un sentiment sincère d’étonnement quand je regardais la différence dramatique entre comment avaient l’air les choses à partir d’un état d’esprit à bas les pâquerettes, et comme avaient l’air les choses une fois que ma résilience naturelle m’avait retourné à la surface. Même en ayant des aperçus encore et encore sur la nature de la réalité créée par la pensée sur ces sept dernières années, le contraste entre comment je voyais le monde mercredi soir et comment je le voyais jeudi matin m’a profondément choqué.
Cela m’a rappelé une phrase que j’ai entendu pour la première fois de mon collègue et ami, le Dr. Aaron Turner:
« Quand ta voiture n’a que deux cylindres, toutes les routes ont l’air d’être des montées »
2. Comme un rat dans un labyrinthe
Un des produits le plus invisible émanant du principe de la Pensée est le champ des « étant donnés » que nous tentons de naviguer dans nos vies. Par exemple, une des questions qui reviens le plus souvent c’est, « Comment je peux gagner plus d’argent dans la nouvelle année? »
Si c’était toute la question, la force créatrice en chacun de nous se mettrait immédiatement au travail en nous donnant tellement de réponses que notre seul problème serait de choisir une option dans le menu. Mais les « étant donnés » non-dits derrière la question complique quelque peu la donne:
« Etant donné que …
• Je ne suis pas très bien avec les gens
• L’économie va très mal
• Je n’ai pas de preuves que je peux le faire et plein de preuves que je ne peux pas
• Je ne voudrais pas que les gens pensent que je suis trop insistant
• Peut-être l’argent c’est le mal
• Je suis égoïste même à l’idée de prendre de l’argent des gens
• Si j’étais plus spirituel, la question n’aurait même pas lieu d’être
… comment je peux augmenter mes revenues dans la nouvelle année? »
Vous remarquez la différence?
Même avant d’arriver à la question, nous avons déjà mis tellement de limitations et de restrictions sur toutes les réponses possibles que nous aurions de la chance d’avoir une ou deux idées, sans parler d’une ou deux idées qui nous plaisent suffisamment pour que l’on passe à la suite.
Alors que pouvons-nous faire par rapport à ce labyrinthe de pensées auto-destructrices?
Imaginez que vous êtes un rat dans un labyrinthe. Vous savez par les rumeurs qui courent et par l’expérience qu’il y a un bout de fromage qui vous attend quelque part, et que le seul moyen pour le retrouver c’est de réussir à parcourir le labyrinthe et parfois, le parcourir plus vite que les autres rats. Alors vous mettez tout en œuvre dans les stratèges d’apprentissage des parcours labyrinthe et dans le développement de votre endurance et vitesse pour le prochain.
Avec le temps vous avez de plus en plus de réussites et bien que cela vous épuise et que cela s’avère néfaste dans vos relations, votre tas de cheddar grandissant vous motive à apprendre encore de nouveaux stratèges et de vous entraîner de plus en plus ardemment pour le nombre limité de parcours dans lesquels vous allez pouvoir participer dans l’année qui vient.
Jusqu’au jour où vous vous réveillez et vous vous rendez compte que vous ne faites qu’imaginer être un rat dans un labyrinthe. A partir de ce moment, vous êtes alors libre à nouveau de puiser dans le potentiel créatif infini de l’esprit profond et de mettre en œuvre toute votre sagesse dans la poursuite simple et pure d’un objectif simple et pur.
En d’autres termes, pour sortir du labyrinthe il n’est ni nécessaire de s’améliorer sur les parcours ni de travailler sur l’estime de soi ou la confiance du rat. La sortie se trouve en permettant à votre esprit de s’éclaircir et en laissant la partie la plus inventive et créative de vous-même retourner à la case de départ. Après tout, tout est possible et tout peut arriver – jusqu’au moment où vous décidez que ce n’est pas le cas.
La semaine prochaine, je partagerai quelques autres de ces « prises de conscience catalyseurs », y compris pourquoi j’aurais été un super espion et pourquoi la puissance invisible de la pensée est bien plus forte et omniprésente que vous (et je) ne pouviez le croire. Jusque-là, postez vos commentaires et partagez vos prises de conscience dans le groupe facebook Inside-Out FB group, et j’attends avec impatience de voir ce que vous avez vu et d’entendre ce que vous avez entendu!
Avec tout mon amour,
Michael